Lors d’une création d’entreprise, il faut tout d’abord choisir la forme juridique de l’entreprise le plus adapté à son activité. C’est-à-dire le statut juridique définit par un ensemble de règles, droits et devoirs.
Piloter une entreprise correspond à la capacité du dirigeant de repérer et interpréter les indicateurs de performance.
1. La micro-entreprise.
La micro-entreprise n’a aucune charge déductible. Elle n’est pas adaptée pour les projets d’ampleur, mais peut être utilisée pour tester une idée.
Pour créer une micro-entreprise, il faut que le chiffre d’affaires soit inférieur à 170 000 € pour les activités de ventes de marchandises, de biens et de fourniture de logement.
Pour les activités provenant des bénéfices industriels et commerciaux ainsi que les professions libérales le chiffre d’affaires doit être inférieur à 70 000 €.
2. L’entrepreneur individuel (EI).
A la différence de la micro-entreprise, l’entrepreneur engage ses biens personnels. Il n’y a pas de distinction entre le patrimoine personnel et professionnel. Il y a obligation de payer des charges peu importe le chiffre d’affaires réalisé.
Par exemple : les artisans, les commerçants, les professions libérales, etc.
3. L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL).
Permet de faire une distinction entre le patrimoine personnel et professionnel. La responsabilité est limitée au montant des biens attribués à l’entreprise.
4. Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).
L’EURL comprend un seul et unique associé. Elle dispose des mêmes règles qu’une SARL, mais ressemble beaucoup à une EI. Ce statut ne s’applique pas au domaine juridique, judiciaire et de santé.
5. Société à responsabilité limitée (SARL).
Souvent utilisée par les petites entreprises et moyennes entreprises ou bien même les entreprises familiales. Elle peut être composé de 2 à 100 associés et la responsabilité est limitée à la hauteur des apports dans la société. Aucun minimum requis pour le capital.
6. Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).
Société qui n’a qu’un seul associé. C’est une forme de SAS, mais avec une seule personne dirigeante.
7. Société par actions simplifiée (SAS).
Elle se compose d’au moins deux associés sans limite de maximum. La responsabilité de chaque associé dépend de son apport dans la société. La rédaction des statuts est obligatoire ainsi que la nomination d’un Président.
8. Société anonyme (SA).
La SA est utilisée pour des projets importants, car elle nécessite de réunir deux à sept associés minimum avec un capital social de 37 000 €. Un conseil d’administration est à sa tête avec un président-directeur général (PDG) ou alors un conseil de surveillance.